Question:
Pour ceux et celle qui ont des enfants comment vous sentez vous lorsqu'un enfant disparait?
2009-09-22 01:20:19 UTC
Je pose cette question parce que je n'ai pas d'enfant pour ma part, mais je crois que la perte d'un enfant doit être si pénible que cela doit ressembler a perdre un de nos membres physique? Alors que nous voyons de plus en plus de jeune disparaître, les parents gardent espoir tout de même. Je pense en autre a Cédrika Provencher disparu depuis le 31 Juillet 2007, et vous qui avez des enfants que faites vous ou bien qu'est-ce que vous leur dite pour les mettre en garde contre ses auteurs de crimes?
Huit réponses:
maligierijoseph
2009-09-22 01:33:29 UTC
je suis grand père de 3 petits enfant hélas nous avons perdus 1 en 2006

accident de circulation , la douleurs est indescriptible je ne souhait a personne ce malheurs, notre petit fils avait 4ans tue sur un passage clouté cette dame ne s'était pas rendu compte de l'accident et a poursuivi encore quelque mètre avant de s'arrête
2009-09-22 02:08:50 UTC
j'ai des enfants et des petits enfants!!

mais j'ai eu l'affreuse souffrance de connaitre la perte d'un enfant!! je l'ai évoqué ici déjà!! on se sent ............plus rien!! et bien pire que la perte d'un membre ou d'une blessure il n'y a je crois pas de mots pour identifier cette douleur!! je n'en ai jamais trouvés d'assez forts et qui décrivent ce que l'on ressent

et bien que cela fasse plus de 35 ans!! la plaie est là toujours ouverte béante purulente et ne se refermera jamais, un enfant ne remplace pas l'autre perdu jamais

LA vie bascule d'"un seul coup et il y a un avant et un après qui ne sera plus jamais pareil c'est impossible!! on est amputé d'un partie de soi a vie, il y a toujours le sentiment de manque de vide qui poursuit et que rien ne comble

et quel que soit le motif de la disparition il me semble que le sentiment est le même peut être plus révoltant violent encore quand l'enfant a été assassiné
passbackfull
2009-09-22 01:23:19 UTC
J'ai des enfants mais j'ai la chance de n'avoir jamais vécu ce drame. Je préfère ne pas y penser
sérieusement
2009-09-22 01:43:23 UTC
quelqu'un qui perd un enfant ne vie plus, il survie, comme on dit la peur n'évite pas le danger non plus, la crainte qu'il arrive quelque chose à son enfant est omniprésente pour un parent , moralité enfanter n'est pas une mince affaire, heureusement qu'on est pas conscient de tout ça lorsqu'on procrée , avec le recul je m'interroge tout de même sur le bien-fondé de faire un enfant, ou alors il faut vivre dans l'inconscience, notre époque est très pénible du fait que les médias nous informent en permanence.



Perdre son enfant n'est pas essentiellement du à un crime , mais elle peut être aussi du à un accident ou à une maladie, ce sujet est douloureux, mieux vaut ne pas y penser,.
bébert45300
2009-09-22 01:29:09 UTC
5 enfants de 5 a 22 ans et je ferai tout pour que rien vient les mettres en " game overe ". En tout cas comme l'autre ami, je préfère qu'on n'en parle pas. Faut voir que les drames comme ça il y en as tout les jours et dieu lui n'a pas de pouvoir de prévenir quoi que ce soit. Salut
Clotilde0601
2009-09-22 01:25:16 UTC
je préférerai perdre mes 4 membres que l'un de mes enfants , ça serais moins pénible . j'admire ces parents qui garde le courage de vivre après avoir perdue un petit .

pour ma part je parle beaucoup a mes enfants , des danger le vie .
?
2009-09-22 02:04:40 UTC
Rien que d'y penser me rend malade !

Et pourtant il y a des gens qui arrivent à survivre malgré tout de façon à peu près normale j'ai un oncle qui a perdu ses deux fils et son épouse et il vit malgré tout sans en parler, il voyage, il continue d'être actif malgré ses 83 ans et personne ne croirait en le voyant qu'il souffre quand même.

Tout est intériorisé.



Chacun le vit à sa façon mais c'est le deuil le plus douloureux de tous, je pense.
Sylvia.du.27
2009-09-22 14:39:24 UTC
J'ai mise en garde mes enfants quand ils étaient petits de ne jamais partir avec des inconnus. Et je les ai prévenus quand quelqu'un d'autre devait les prendre à la sortie de l'école, et j'ai toujours choisie avec soin la personne en qui je pouvais avoir confiance.

Il ne faut pas attendre que malheur arrive pour prendre ses responsabilités de parent et de faire de la prévention auprès de ses propres enfants.

Quand j'étais petite on me montrait les photos dans les journaux, où l'on parlait d'enfants enlevés en plein jour et on m'interdisait d'accepter des bonbons de la part d'étrangers que l'on ne connaît pas. Moi-même j'ai été sensibilisé à la possibilité d'enlèvement, il y a au moins 40 ans de cela par mes propres parents.


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